Art nouveau, à partir de 1884, la construction reprend de façon accélérée à Paris et cette impression de nouveauté tient aussi à la rupture avec la conception haussmannienne du paysage urbain qui commençait à lasser. Il est désormais autorisé, par décret, de construire des saillies plus importantes ainsi que la construction de bow-windows légers. Cette rupture est d’autant plus marquée que la crise de l’immobilier des années 1880-1884 avait entraîné une plus grande austérité des façades.

Les années 1882-1902 sont une phase de grande inventivité pour l’immeuble parisien : en plus de la couleur, de nouveaux matériaux sont explorés tels que le fer puis le béton. Moins visible, la révolution de l’ascenseur (mis au point pour l’exposition universelle de 1867 par Léon Edoux – amélioration du monte-charge à vapeur inventé par Otis en 1853). Il est introduit dans les immeubles d’habitation à partir de 1885, rendant les étages supérieurs plus attractifs que le premier ou le deuxième.

Art nouveau – Le renouveau de l’immeuble bourgeois : le bow-window

Plusieurs règlements autorisent désormais sur trois étages – du balcon du deuxième à celui du cinquième – la saillie du bow-window, simple, double ou redoublé (en bois, métal, pierre ou brique).

Art Nouveau – Une touche de couleur : le néo-Louis XIII

Après 1882, le goût croissant pour les couleurs vives (en parallélisme avec la peinture de l’époque), conduit les architectes à se tourner vers la polychromie brique et pierre, surtout pour les immeubles d’angle, comme pour marquer chromatiquement les carrefours.

L’Art nouveau

Rétrospectivement, le Castel Béranger apparaît aujourd’hui comme la première manifestation de l’Art nouveau, en tranchant par l’usage de matériaux variés, la dissymétrie de la composition, la variété des baies, le dessin des ferronneries. Par son talent et grâce au succès des entrées du métro, Hector Guimard est sans doute le plus célèbre des protagonistes de cet Art nouveau qu’il introduit à Paris en 1895 dans l’immeuble du 14 de la rue La Fontaine, dans le 16ème arrondissement.

L’Art nouveau gothique

Un pan de l’Art nouveau est marqué par les leçons de Viollet-le-Duc, comme les immeubles que bâtit Charles Plumet (nus qui s’infléchissent, corbeaux fondus dans les murs, colonnes sans chapiteau).

Art Nouveau – Céramique et grès flammé

Les carreaux de céramique, de grès flammé ou de terre cuite émaillée, correspondent à un triple objectif : habiller des structures économiques, offrir des surfaces lavables et offrir un champ à l’invention chromatique et formelle pour mettre l’Art dans la rue. La céramique se répand ponctuellement dans l’architecture privée à partir des années 1880 mais elle marque surtout les années 1898-1912.

Art Nouveau – Fer et brique vernissée

L’emploi du fer dans l’architecture des immeubles de rapport apparait dix ans après la l’exposition universelle de 1889. Il est souvent associé à la brique vernissée, blanche et colorée.

 

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